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D'un mot à l'autre (suite 2)
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Beaud57
Janic
Firefly
7 participants
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Re: D'un mot à l'autre (suite 2)
Très belle musique !
SOLEIL VERT le film de R Fleischner avec Charlton Heston
SOLEIL VERT le film de R Fleischner avec Charlton Heston
mich42-
- Prénom : Michel
PhotoShop Eléments
Re: D'un mot à l'autre (suite 2)
Thé vert
La médecine traditionnelle chinoise pense que la consommation quotidienne de thé vert participerait à la diminution des risques de maladies neurodégénératives comme Parkinson et Alzheimer. J’ajoute à condition de ne pas se goinfrer de bidoche, d'alcool et de produits trafiqués.
Théodore de BANVILLE (1823-1891)
Le Thé
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise,
Où des poissons d'or cherchent noise
Au monstre rose épouvanté.
J'aime la folle cruauté
Des chimères qu'on apprivoise :
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise.
Là, sous un ciel rouge irrité,
Une dame fière et sournoise
Montre en ses longs yeux de turquoise
L'extase et la naïveté :
Miss Ellen, versez-moi le Thé.
La médecine traditionnelle chinoise pense que la consommation quotidienne de thé vert participerait à la diminution des risques de maladies neurodégénératives comme Parkinson et Alzheimer. J’ajoute à condition de ne pas se goinfrer de bidoche, d'alcool et de produits trafiqués.
Théodore de BANVILLE (1823-1891)
Le Thé
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise,
Où des poissons d'or cherchent noise
Au monstre rose épouvanté.
J'aime la folle cruauté
Des chimères qu'on apprivoise :
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise.
Là, sous un ciel rouge irrité,
Une dame fière et sournoise
Montre en ses longs yeux de turquoise
L'extase et la naïveté :
Miss Ellen, versez-moi le Thé.
Invité- Invité
Re: D'un mot à l'autre (suite 2)
Combien d'entre eux sont morts au cri de " Liberté "
Combien de nos aïeux ont eu les yeux fermés
Sur un monde rougi par les feux de la guerre
Combien de nos aïeux ont eu les yeux fermés
Sur un monde rougi par les feux de la guerre
Invité- Invité
Re: D'un mot à l'autre (suite 2)
Des arbres, des montagnes, des lacs,
Des années s’écoulent sous cette voûte céleste.
Et maintenant tout n’est que songe
Des années s’écoulent sous cette voûte céleste.
Et maintenant tout n’est que songe
Invité- Invité
Re: D'un mot à l'autre (suite 2)
songe songe Céphise à cette NUIT cruelle qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ...... ( Andromaque de Racine )
mich42-
- Prénom : Michel
PhotoShop Eléments
Re: D'un mot à l'autre (suite 2)
La nuit glaciale tombe sur moi
Solitude qui ne me quitte pas
J'ai peur
Solitude qui ne me quitte pas
J'ai peur
Invité- Invité
Re: D'un mot à l'autre (suite 2)
TERREUR ( que j' aime vos extraits de poésie ! je vais aussi m' y essayer, une nouvelle expérience pour moi , le jeu se transforme peu à peu ...MERCI! )
TERREUR ( Maupassant)
Ce soir-là j'avais lu fort longtemps quelque auteur.
Il était bien minuit, et tout à coup j'eus peur.
Peur de quoi ? je ne sais, mais une peur horrible.
Je compris, haletant et frissonnant d'effroi,
Qu'il allait se passer une chose terrible...
Alors il me sembla sentir derrière moi
Quelqu'un qui se tenait debout, dont la figure
Riait d'un rire atroce, immobile et nerveux :
Et je n'entendais rien, cependant. O torture !
Sentir qu'il se baissait à toucher mes cheveux,
Et qu'il allait poser sa main sur mon épaule,
Et que j'allais mourir au bruit de sa parole !...
Il se penchait toujours vers moi, toujours plus près ;
Et moi, pour mon salut éternel, je n'aurais
Ni fait un mouvement ni détourné la tête...
Ainsi que des oiseaux battus par la tempête,
Mes pensers tournoyaient comme affolés d'horreur.
Une sueur de mort me glaçait chaque membre,
Et je n'entendais pas d'autre bruit dans ma chambre
Que celui de mes dents qui claquaient de terreur.
Un craquement se fit soudain ; fou d'épouvante,
Ayant poussé le plus terrible hurlement
Qui soit jamais sorti de poitrine vivante,
Je tombai sur le dos, roide et sans mouvement.
TERREUR ( Maupassant)
Ce soir-là j'avais lu fort longtemps quelque auteur.
Il était bien minuit, et tout à coup j'eus peur.
Peur de quoi ? je ne sais, mais une peur horrible.
Je compris, haletant et frissonnant d'effroi,
Qu'il allait se passer une chose terrible...
Alors il me sembla sentir derrière moi
Quelqu'un qui se tenait debout, dont la figure
Riait d'un rire atroce, immobile et nerveux :
Et je n'entendais rien, cependant. O torture !
Sentir qu'il se baissait à toucher mes cheveux,
Et qu'il allait poser sa main sur mon épaule,
Et que j'allais mourir au bruit de sa parole !...
Il se penchait toujours vers moi, toujours plus près ;
Et moi, pour mon salut éternel, je n'aurais
Ni fait un mouvement ni détourné la tête...
Ainsi que des oiseaux battus par la tempête,
Mes pensers tournoyaient comme affolés d'horreur.
Une sueur de mort me glaçait chaque membre,
Et je n'entendais pas d'autre bruit dans ma chambre
Que celui de mes dents qui claquaient de terreur.
Un craquement se fit soudain ; fou d'épouvante,
Ayant poussé le plus terrible hurlement
Qui soit jamais sorti de poitrine vivante,
Je tombai sur le dos, roide et sans mouvement.
Re: D'un mot à l'autre (suite 2)
Assis seul devant mon miroir
Dans la terreur de ne plus me voir
Le dieu me laissa mourir seul
Dans la terreur de ne plus me voir
Le dieu me laissa mourir seul
Invité- Invité
Re: D'un mot à l'autre (suite 2)
SILENCE
La mort tombe dans la vie comme une pierre dans un étang : d’abord, éclaboussures, affolements dans les buissons, battements d’ailes et fuites en tout sens. Ensuite, grands cercles sur l’eau, de plus en plus larges. Enfin le calme à nouveau, mais pas du tout le même silence qu’auparavant, un silence, comment dire : assourdissant.
Christian Bobin
( J' aime bien les livres de cet homme)
La mort tombe dans la vie comme une pierre dans un étang : d’abord, éclaboussures, affolements dans les buissons, battements d’ailes et fuites en tout sens. Ensuite, grands cercles sur l’eau, de plus en plus larges. Enfin le calme à nouveau, mais pas du tout le même silence qu’auparavant, un silence, comment dire : assourdissant.
Christian Bobin
( J' aime bien les livres de cet homme)
Re: D'un mot à l'autre (suite 2)
PLOMB Le silence de plomb.
Vous n'êtes pas en train de plomber l'ambiance de ce post d'ailleurs
Vous n'êtes pas en train de plomber l'ambiance de ce post d'ailleurs
Jean d'Ormesson a écrit:
L'art n'a que les ressources de la vie de chacun: il change ce plomb en or.
Admin-
- Prénom : Staff (Chris)
Divers
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