Merci d'héberger vos photos à la définition maximum de 1024 pixels (autant en hauteur qu'en largeur).
ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
+7
janco
jp
Gedeoni 12
lolo32
Gedeoni
Patrice78
Janic
11 participants
Page 49 sur 50
Page 49 sur 50 • 1 ... 26 ... 48, 49, 50
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
YES! Et en plus faire découvrir la Nature à mes petits enfants!
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
Alors profite Fan !!!
J'aime bien ton dernier montage
Pour ma part les figures droite-gauche me semblent de trop, mais si elles y sont c'est qu' il y a certainement une raison
J'aime bien ton dernier montage
Pour ma part les figures droite-gauche me semblent de trop, mais si elles y sont c'est qu' il y a certainement une raison
______________________________________________________________________________________
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'on n'ose pas les faire.
C'est parce qu'on n'ose pas les faire qu'elles sont difficiles
janco-
- Prénom : jean claude
photoshop cs5.1 lightroom 5
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
Ce qui ressemble à des "smiley"
______________________________________________________________________________________
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'on n'ose pas les faire.
C'est parce qu'on n'ose pas les faire qu'elles sont difficiles
janco-
- Prénom : jean claude
photoshop cs5.1 lightroom 5
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
Alors si en plus tes petits enfants sont de la partie , là c'est le pied !
mich42-
- Prénom : Michel
PhotoShop Eléments
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
Janco,
les smileys représentent justement la cour du ROI, ses courtisans qui flattent le roi, seule la petite fille ( dans l' histoire un gars) voit le roi nu, tel qu'il est. Je voulais dénoncer tous ces gens qui sur les réseaux sociaux encensent certaines personnalités même quand ce qui est publié par le roi est vraiment nul!
Un smiley bien placé , yes, mais cette pléthore de smiley pour tout et rien est très étonnant , c'est même lassant car cela ne veut plus rien dire......
Voici le conte:
Les habits neufs de l'empereur
Il y a de longues années, vivait un empereur qui aimait plus que tout les habits neufs, qu'il dépensait tout son argent pour être bien habillé. Il ne se souciait pas de ses soldats, ni du théâtre, ni de ses promenades dans les bois, si ce n'était pour faire le montre de ses vêtements neufs. Il avait un costume pour chaque heure de chaque jour de la semaine et tandis qu'on dit habituellement d'un roi qu'il est au conseil, on disait toujours de lui: "L'empereur est dans sa garde-robe!"
Dans la grande ville où il habitait, la vie était gaie et chaque jour beaucoup d'étrangers arrivaient. Un jour, arrivèrent deux escrocs qui affirmèrent être tisserands et être capables de pouvoir tisser la plus belle étoffe que l'on pût imaginer. Non seulement les couleurs et le motif seraint exceptionnellement beaux, mais les vêtements qui en seraient confectionnés posséderaient l'étonnante propriété d'être invisibles aux yeux de ceux qui ne convenaient pas à leurs fonctions ou qui étaient simplement idiots.
"Ce serait des vêtements précieux", se dit l'empereur. "Si j'en avais de pareils, je pourrais découvrir qui, de mes sujets, ne sied pas à ses fonctions et départager les intelligents des imbéciles ! Je dois sur le champ me faire tisser cette étoffe!" Il donna aux deux escrocs une avance sur leur travail et ceux-ci se mirent à l'ouvrage.
Ils installèrent deux métiers à tisser, mais ils firent semblant de travailler car il n'y avait absolument aucun fil sur le métier. Ils demandèrent la soie la plus fine et l'or le plus précieux qu'ils prirent pour eux et restèrent sur leurs métiers vides jusqu'à bien tard dans la nuit.
"Je voudrais bien savoir où ils en sont avec l'étoffe!", se dit l'empereur. Mais il se sentait mal à l'aise à l'idée qu'elle soit invisible aux yeux de ceux qui sont sots ou mal dans leur fonction. Il se dit qu'il n'avait rien à craindre pour lui-même, mais préféra dépêcher quelqu'un d'autre pour voir comment cela se passait. Chacun dans la ville connaissait les qualités exceptionnelles de l'étoffe et tous étaient avides de savoir combien leur voisin était inapte ou idiot.
"Je vais envoyer mon vieux et honnête ministre auprès des tisserands", se dit l'empereur. "Il est le mieux à même de juger de l'allure de l'étoffe; il est d'une grande intelligence et personne ne fait mieux son travail que lui!"
Le vieux et bon ministre alla donc dans l'atelier où les deux escrocs étaient assis, travaillant sur leurs métiers vides. "Que Dieu nous garde!", pensa le ministre en écarquillant les yeux. "Je ne vois rien du tout!" Mais il se garda bien de le dire.
Les deux escrocs l'invitèrent à s'approcher et lui demandèrent si ce n'étaient pas là en effet un joli motif et de magnifiques couleurs. Puis, ils lui montrèrent un métier vide. Le pauvre vieux ministre écarquilla encore plus les yeux, mais il ne vit toujours rien, puisqu'il n'y avait rien. "Mon Dieu, pensa-t-il, serais-je sot? Je ne l'aurais jamais cru et personne ne devrait le savoir! Serais-je inapte à mon travail? Non, il ne faut pas que je raconte que je ne peux pas voir l'étoffe.
"Eh bien, qu'en dites-vous ?", demanda l'un des tisserands.
"Oh, c'est ravissant, tout ce qu'il y a de plus joli !", répondit le vieux ministre, en regardant au travers de ses lunettes. "Ce motif et ces couleurs! Je ne manquerai pas de dire à l'empereur que tout cela me plaît beaucoup!"
"Nous nous en réjouissons!", dirent les deux tisserands. Puis, ils nommèrent les couleurs et discutèrent du motif. Le vieux ministre écouta attentivement afin de pouvoir lui-même en parler lorsqu'il serait de retour auprès de l'empereur; et c'est ce qu'il fit.
Les deux escrocs exigèrent encore plus d'argent, plus de soie et plus d'or pour leur tissage. Ils mettaient tout dans leurs poches et rien sur les métiers; mais ils continuèrent, comme ils l'avaient fait jusqu'ici, à faire semblant de travailler.
L'empereur envoya bientôt un autre honnête fonctionnaire pour voir où en était le travail et quand l'étoffe serait bientôt prête. Il arriva à cet homme ce qui était arrivé au ministre: il regarda et regarda encore, mais comme il n'y avait rien sur le métier, il ne put rien y voir.
"N'est-ce pas là un magnifique morceau d'étoffe?", lui demandèrent les deux escrocs en lui montrant et lui expliquant les splendides motifs qui n'existaient tout simplement pas.
"Je ne suis pas sot, se dit le fonctionnaire; ce serait donc que je ne conviens pas à mes fonctions? Ce serait plutôt étrange, mais je ne dois pas le laisser paraître!" Et il fit l'éloge de l'étoffe, qu'il n'avait pas vue, puis il exprima la joie que lui procuraient les couleurs et le merveilleux motif. "Oui, c'est tout-à-fait merveilleux!", dit-il à l'empereur.
Dans la ville, tout le monde parlait de la magnifique étoffe, et l'empereur voulu la voir de ses propres yeux tandis qu'elle se trouvait encore sur le métier. Accompagné de toute une foule de dignitaires, dont le ministre et le fonctionnaire, il alla chez les deux escrocs, lesquels s'affairaient à tisser sans le moindre fil.
"N'est-ce pas magnifique?", dirent les deux fonctionnaires qui étaient déjà venus. "Que Votre Majesté admire les motifs et les couleurs!" Puis, ils montrèrent du doigt un métier vide, s'imaginant que les autres pouvaient y voir quelque chose.
"Comment!, pensa l'Empereur, mais je ne vois rien! C'est affreux! Serais-je sot? Ne serais-je pas fait pour être empereur? Ce serait bien la chose la plus terrible qui puisse jamais m'arriver."
"Magnifique, ravissant, parfait, dit-il finalement, je donne ma plus haute approbation!" Il hocha la tête, en signe de satisfaction, et contempla le métier vide; mais il se garda bien de dire qu'il ne voyait rien. Tous les membres de la suite qui l'avait accompagné regardèrent et regardèrent encore; mais comme pour tous les autres, rien ne leur apparût et tous dirent comme l'empereur: "C'est véritablement très beau !" Puis ils conseillèrent à l'Empereur de porter ces magnifiques vêtements pour la première fois à l'occasion d'une grande fête qui devrait avoir lieu très bientôt.
Merveilleux était le mot que l'on entendait sur toutes les lèvres, et tous semblaient se réjouir. L'empereur décora chacun des escrocs d'une croix de chevalier qu'ils mirent à leur boutonnière et il leur donna le titre de gentilshommes tisserands.
La nuit qui précéda le matin de la fête, les escrocs restèrent à travailler avec seize chandelles. Tous les gens pouvaient se rendre compte du mal qu'ils se donnaient pour terminer les habits de l'empereur. Les tisserands firent semblant d'enlever l'étoffe de sur le métier, coupèrent dans l'air avec de gros ciseaux, cousirent avec des aiguilles sans fils et dirent finalement: "Voyez, les habits neufs de l'empereur sont à présent terminés !"
"Voyez, Majesté, voici le pantalon, voilà la veste, voilà le manteau!" et ainsi de suite. "C'est aussi léger qu'une toile d'araignée; on croirait presque qu'on n'a rien sur le corps, mais c'est là toute la beauté de la chose!"
"Oui, oui !", dirent tous les courtisans, mais ils ne pouvaient rien voir, puisqu'il n'y avait rien.
"Votre Majesté Impériale veut-elle avoir l'insigne bonté d'ôter ses vêtements afin que nous puissions lui mettre les nouveaux, là, devant le grands miroir !"
L'empereur enleva tous ses beaux vêtements et les escrocs firent comme s'ils lui enfilaient chacune des pièces du nouvel habit qui, apparemment, venait tout juste d'être cousu. L'empereur se tourna et se retourna devant le miroir.
"Dieu ! comme cela vous va bien. Quels dessins, quelles couleurs", s'exclamait tout le monde.
"Ceux qui doivent porter le dais au-dessus de Votre Majesté ouvrant la procession sont arrivés", dit le maître des cérémonies.
"Je suis prêt", dit l'empereur. "Est-ce que cela ne me va pas bien ? Et il en se tourna encore une fois devant le miroir, car il devait faire semblant de bien contempler son costume.
Les chambellans qui devaient porter la traîne du manteau de cour tâtonnaient de leurs mains le parquet, faisant semblant d'attraper et de soulever la traîne. Ils allèrent et firent comme s'ils tenaient quelque chose dans les airs; ils ne voulaient pas risquer que l'on remarquât qu'ils ne pouvaient rien voir.
C'est ainsi que l'Empereur marchait devant la procession sous le magnifique dais, et tous ceux qui se trouvaient dans la rue ou à leur fenêtre disaient: "Les habits neufs de l'empereur sont admirables ! Quel manteau avec traîne de toute beauté, comme elle s'étale avec splendeur !" Personne ne voulait laisser paraître qu'il ne voyait rien, puisque cela aurait montré qu'il était incapable dans sa fonction ou simplement un sot. Aucun habit neuf de l'empereur n'avait connu un tel succès.
"Mais il n'a pas d'habit du tout !", crai petit enfant dans la foule.
"Entendez la voix de l'innocence!", dit le père; et chacun murmura à son voisin ce que l'enfant avait dit.
Puis la foule entière se mit à crier: "Mais il n'a pas d'habit du tout!" L'empereur frissonna, car il lui semblait bien que le peuple avait raison, mais il se dit: "Maintenant, je dois tenir bon jusqu'à la fin de la procession." Et le cortège poursuivit sa route et les chambellans continuèrent de porter la traîne, qui n'existait pas.
les smileys représentent justement la cour du ROI, ses courtisans qui flattent le roi, seule la petite fille ( dans l' histoire un gars) voit le roi nu, tel qu'il est. Je voulais dénoncer tous ces gens qui sur les réseaux sociaux encensent certaines personnalités même quand ce qui est publié par le roi est vraiment nul!
Un smiley bien placé , yes, mais cette pléthore de smiley pour tout et rien est très étonnant , c'est même lassant car cela ne veut plus rien dire......
Voici le conte:
Les habits neufs de l'empereur
Il y a de longues années, vivait un empereur qui aimait plus que tout les habits neufs, qu'il dépensait tout son argent pour être bien habillé. Il ne se souciait pas de ses soldats, ni du théâtre, ni de ses promenades dans les bois, si ce n'était pour faire le montre de ses vêtements neufs. Il avait un costume pour chaque heure de chaque jour de la semaine et tandis qu'on dit habituellement d'un roi qu'il est au conseil, on disait toujours de lui: "L'empereur est dans sa garde-robe!"
Dans la grande ville où il habitait, la vie était gaie et chaque jour beaucoup d'étrangers arrivaient. Un jour, arrivèrent deux escrocs qui affirmèrent être tisserands et être capables de pouvoir tisser la plus belle étoffe que l'on pût imaginer. Non seulement les couleurs et le motif seraint exceptionnellement beaux, mais les vêtements qui en seraient confectionnés posséderaient l'étonnante propriété d'être invisibles aux yeux de ceux qui ne convenaient pas à leurs fonctions ou qui étaient simplement idiots.
"Ce serait des vêtements précieux", se dit l'empereur. "Si j'en avais de pareils, je pourrais découvrir qui, de mes sujets, ne sied pas à ses fonctions et départager les intelligents des imbéciles ! Je dois sur le champ me faire tisser cette étoffe!" Il donna aux deux escrocs une avance sur leur travail et ceux-ci se mirent à l'ouvrage.
Ils installèrent deux métiers à tisser, mais ils firent semblant de travailler car il n'y avait absolument aucun fil sur le métier. Ils demandèrent la soie la plus fine et l'or le plus précieux qu'ils prirent pour eux et restèrent sur leurs métiers vides jusqu'à bien tard dans la nuit.
"Je voudrais bien savoir où ils en sont avec l'étoffe!", se dit l'empereur. Mais il se sentait mal à l'aise à l'idée qu'elle soit invisible aux yeux de ceux qui sont sots ou mal dans leur fonction. Il se dit qu'il n'avait rien à craindre pour lui-même, mais préféra dépêcher quelqu'un d'autre pour voir comment cela se passait. Chacun dans la ville connaissait les qualités exceptionnelles de l'étoffe et tous étaient avides de savoir combien leur voisin était inapte ou idiot.
"Je vais envoyer mon vieux et honnête ministre auprès des tisserands", se dit l'empereur. "Il est le mieux à même de juger de l'allure de l'étoffe; il est d'une grande intelligence et personne ne fait mieux son travail que lui!"
Le vieux et bon ministre alla donc dans l'atelier où les deux escrocs étaient assis, travaillant sur leurs métiers vides. "Que Dieu nous garde!", pensa le ministre en écarquillant les yeux. "Je ne vois rien du tout!" Mais il se garda bien de le dire.
Les deux escrocs l'invitèrent à s'approcher et lui demandèrent si ce n'étaient pas là en effet un joli motif et de magnifiques couleurs. Puis, ils lui montrèrent un métier vide. Le pauvre vieux ministre écarquilla encore plus les yeux, mais il ne vit toujours rien, puisqu'il n'y avait rien. "Mon Dieu, pensa-t-il, serais-je sot? Je ne l'aurais jamais cru et personne ne devrait le savoir! Serais-je inapte à mon travail? Non, il ne faut pas que je raconte que je ne peux pas voir l'étoffe.
"Eh bien, qu'en dites-vous ?", demanda l'un des tisserands.
"Oh, c'est ravissant, tout ce qu'il y a de plus joli !", répondit le vieux ministre, en regardant au travers de ses lunettes. "Ce motif et ces couleurs! Je ne manquerai pas de dire à l'empereur que tout cela me plaît beaucoup!"
"Nous nous en réjouissons!", dirent les deux tisserands. Puis, ils nommèrent les couleurs et discutèrent du motif. Le vieux ministre écouta attentivement afin de pouvoir lui-même en parler lorsqu'il serait de retour auprès de l'empereur; et c'est ce qu'il fit.
Les deux escrocs exigèrent encore plus d'argent, plus de soie et plus d'or pour leur tissage. Ils mettaient tout dans leurs poches et rien sur les métiers; mais ils continuèrent, comme ils l'avaient fait jusqu'ici, à faire semblant de travailler.
L'empereur envoya bientôt un autre honnête fonctionnaire pour voir où en était le travail et quand l'étoffe serait bientôt prête. Il arriva à cet homme ce qui était arrivé au ministre: il regarda et regarda encore, mais comme il n'y avait rien sur le métier, il ne put rien y voir.
"N'est-ce pas là un magnifique morceau d'étoffe?", lui demandèrent les deux escrocs en lui montrant et lui expliquant les splendides motifs qui n'existaient tout simplement pas.
"Je ne suis pas sot, se dit le fonctionnaire; ce serait donc que je ne conviens pas à mes fonctions? Ce serait plutôt étrange, mais je ne dois pas le laisser paraître!" Et il fit l'éloge de l'étoffe, qu'il n'avait pas vue, puis il exprima la joie que lui procuraient les couleurs et le merveilleux motif. "Oui, c'est tout-à-fait merveilleux!", dit-il à l'empereur.
Dans la ville, tout le monde parlait de la magnifique étoffe, et l'empereur voulu la voir de ses propres yeux tandis qu'elle se trouvait encore sur le métier. Accompagné de toute une foule de dignitaires, dont le ministre et le fonctionnaire, il alla chez les deux escrocs, lesquels s'affairaient à tisser sans le moindre fil.
"N'est-ce pas magnifique?", dirent les deux fonctionnaires qui étaient déjà venus. "Que Votre Majesté admire les motifs et les couleurs!" Puis, ils montrèrent du doigt un métier vide, s'imaginant que les autres pouvaient y voir quelque chose.
"Comment!, pensa l'Empereur, mais je ne vois rien! C'est affreux! Serais-je sot? Ne serais-je pas fait pour être empereur? Ce serait bien la chose la plus terrible qui puisse jamais m'arriver."
"Magnifique, ravissant, parfait, dit-il finalement, je donne ma plus haute approbation!" Il hocha la tête, en signe de satisfaction, et contempla le métier vide; mais il se garda bien de dire qu'il ne voyait rien. Tous les membres de la suite qui l'avait accompagné regardèrent et regardèrent encore; mais comme pour tous les autres, rien ne leur apparût et tous dirent comme l'empereur: "C'est véritablement très beau !" Puis ils conseillèrent à l'Empereur de porter ces magnifiques vêtements pour la première fois à l'occasion d'une grande fête qui devrait avoir lieu très bientôt.
Merveilleux était le mot que l'on entendait sur toutes les lèvres, et tous semblaient se réjouir. L'empereur décora chacun des escrocs d'une croix de chevalier qu'ils mirent à leur boutonnière et il leur donna le titre de gentilshommes tisserands.
La nuit qui précéda le matin de la fête, les escrocs restèrent à travailler avec seize chandelles. Tous les gens pouvaient se rendre compte du mal qu'ils se donnaient pour terminer les habits de l'empereur. Les tisserands firent semblant d'enlever l'étoffe de sur le métier, coupèrent dans l'air avec de gros ciseaux, cousirent avec des aiguilles sans fils et dirent finalement: "Voyez, les habits neufs de l'empereur sont à présent terminés !"
"Voyez, Majesté, voici le pantalon, voilà la veste, voilà le manteau!" et ainsi de suite. "C'est aussi léger qu'une toile d'araignée; on croirait presque qu'on n'a rien sur le corps, mais c'est là toute la beauté de la chose!"
"Oui, oui !", dirent tous les courtisans, mais ils ne pouvaient rien voir, puisqu'il n'y avait rien.
"Votre Majesté Impériale veut-elle avoir l'insigne bonté d'ôter ses vêtements afin que nous puissions lui mettre les nouveaux, là, devant le grands miroir !"
L'empereur enleva tous ses beaux vêtements et les escrocs firent comme s'ils lui enfilaient chacune des pièces du nouvel habit qui, apparemment, venait tout juste d'être cousu. L'empereur se tourna et se retourna devant le miroir.
"Dieu ! comme cela vous va bien. Quels dessins, quelles couleurs", s'exclamait tout le monde.
"Ceux qui doivent porter le dais au-dessus de Votre Majesté ouvrant la procession sont arrivés", dit le maître des cérémonies.
"Je suis prêt", dit l'empereur. "Est-ce que cela ne me va pas bien ? Et il en se tourna encore une fois devant le miroir, car il devait faire semblant de bien contempler son costume.
Les chambellans qui devaient porter la traîne du manteau de cour tâtonnaient de leurs mains le parquet, faisant semblant d'attraper et de soulever la traîne. Ils allèrent et firent comme s'ils tenaient quelque chose dans les airs; ils ne voulaient pas risquer que l'on remarquât qu'ils ne pouvaient rien voir.
C'est ainsi que l'Empereur marchait devant la procession sous le magnifique dais, et tous ceux qui se trouvaient dans la rue ou à leur fenêtre disaient: "Les habits neufs de l'empereur sont admirables ! Quel manteau avec traîne de toute beauté, comme elle s'étale avec splendeur !" Personne ne voulait laisser paraître qu'il ne voyait rien, puisque cela aurait montré qu'il était incapable dans sa fonction ou simplement un sot. Aucun habit neuf de l'empereur n'avait connu un tel succès.
"Mais il n'a pas d'habit du tout !", crai petit enfant dans la foule.
"Entendez la voix de l'innocence!", dit le père; et chacun murmura à son voisin ce que l'enfant avait dit.
Puis la foule entière se mit à crier: "Mais il n'a pas d'habit du tout!" L'empereur frissonna, car il lui semblait bien que le peuple avait raison, mais il se dit: "Maintenant, je dois tenir bon jusqu'à la fin de la procession." Et le cortège poursuivit sa route et les chambellans continuèrent de porter la traîne, qui n'existait pas.
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
Vagabonde a écrit:Janco,
les smileys représentent justement la cour du ROI, ses courtisans qui flattent le roi, seule la petite fille ( dans l' histoire un gars) voit le roi nu, tel qu'il est. Je voulais dénoncer tous ces gens qui sur les réseaux sociaux encensent certaines personnalités même quand ce qui est publié par le roi est vraiment nul!
Un smiley bien placé , yes, mais cette pléthore de smiley pour tout et rien est très étonnant , c'est même lassant car cela ne veut plus rien dire......
[/i]
J'avais "presque" tout compris !
mich42-
- Prénom : Michel
PhotoShop Eléments
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
Et ben voilà Fan, maintenant j'ai compris
______________________________________________________________________________________
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'on n'ose pas les faire.
C'est parce qu'on n'ose pas les faire qu'elles sont difficiles
janco-
- Prénom : jean claude
photoshop cs5.1 lightroom 5
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
Pardonnez moi , mais pour les contes les plus célèbres , je pense à tort que tout le monde s'en souvient!
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
pour ton rêve Fan !
C'est une ambiance dans laquelle je me reconnais
Passes de bonnes vacances dans ta garrigue, pour moi ce ne sera que Sausset de temps en temps comme toutes les années..........
C'est une ambiance dans laquelle je me reconnais
Passes de bonnes vacances dans ta garrigue, pour moi ce ne sera que Sausset de temps en temps comme toutes les années..........
Dernière édition par janco le Sam 10 Juil 2021, 15:25, édité 1 fois
______________________________________________________________________________________
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'on n'ose pas les faire.
C'est parce qu'on n'ose pas les faire qu'elles sont difficiles
janco-
- Prénom : jean claude
photoshop cs5.1 lightroom 5
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
C'est encore TRES beau !
Alors bonne route et bon séjour dans ta garrigue reposante.
Alors bonne route et bon séjour dans ta garrigue reposante.
mich42-
- Prénom : Michel
PhotoShop Eléments
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
C'est beau, bonnes vacances fan
______________________________________________________________________________________
Chris Firefly te salue Invité
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
LE PAPILLON
L' émerveillement de l'envol du papillon
L' humain prendra t-il enfin son envol
et quitter sa condition animale d'hominidé?
Quand donc l' homme fera t-il le choix de naître à l'Humain
Quand donc l' homme va t-il naître une seconde fois?
*(réflexion faite en photographiant ce papillon qui semblait me dire quelque chose! c'était hier)
L' émerveillement de l'envol du papillon
L' humain prendra t-il enfin son envol
et quitter sa condition animale d'hominidé?
Quand donc l' homme fera t-il le choix de naître à l'Humain
Quand donc l' homme va t-il naître une seconde fois?
*(réflexion faite en photographiant ce papillon qui semblait me dire quelque chose! c'était hier)
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
Un plaisir de te revoir sur ce post Fan
Malgré le sol rocailleux, de la douceur se dégage de cette image
Malgré le sol rocailleux, de la douceur se dégage de cette image
______________________________________________________________________________________
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'on n'ose pas les faire.
C'est parce qu'on n'ose pas les faire qu'elles sont difficiles
janco-
- Prénom : jean claude
photoshop cs5.1 lightroom 5
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
L' homme vit aussi sur un sol rocailleux en ce moment
Je suis anéantie par la bêtise humaine et sa violence!
L' homme sera t il capable d' envol?
Pas trop envie de reprendre le montage actuellement, je commence donc par travailler artistiquement mes photos ....Je me pose doucement sur l' onde de la créativité
Je suis anéantie par la bêtise humaine et sa violence!
L' homme sera t il capable d' envol?
Pas trop envie de reprendre le montage actuellement, je commence donc par travailler artistiquement mes photos ....Je me pose doucement sur l' onde de la créativité
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
Il faut faire selon ses envies...........
la créativité se met à toutes les sauces
la créativité se met à toutes les sauces
______________________________________________________________________________________
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'on n'ose pas les faire.
C'est parce qu'on n'ose pas les faire qu'elles sont difficiles
janco-
- Prénom : jean claude
photoshop cs5.1 lightroom 5
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
Et ton inspiration est toujours efficace
______________________________________________________________________________________
Chris Firefly te salue Invité
Re: ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
Belle illustration du texte !
mich42-
- Prénom : Michel
PhotoShop Eléments
Page 49 sur 50 • 1 ... 26 ... 48, 49, 50
Sujets similaires
» ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2021)
» ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2020)
» ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2020)
» CREATION IMAGES FAN 2024
» CREATION IMAGES FAN 2023
» ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2020)
» ATELIER IMAGES de FAN ( Cuvée 2020)
» CREATION IMAGES FAN 2024
» CREATION IMAGES FAN 2023
Page 49 sur 50
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum